Georgiana Viou, cheffe du restaurant ROUGE à Nîmes (1* MICHELIN), est née à Cotonou. En 1999, alors qu’elle rêve de devenir interprète de conférence, elle quitte son Bénin natal et poursuit ses études en langues étrangères à la Sorbonne, mais son autre passion, la cuisine, s’impose progressivement au fil des audaces, des hasards et des rencontres.
Après avoir décroché un job dans une agence de communication à Marseille, elle fait son entrée dans le monde de la gastronomie lors de plusieurs concours culinaires où son instinct et son énergie font mouche. Tout s’enchaîne : elle multiplie les expériences dans de grandes maisons provençales et parisiennes puis, en 2011, décide de voler de ses propres ailes. Les Phocéens découvrent alors sa cuisine, ancrée en Méditerranée et animée de touches béninoises, d’abord au sein de L’Atelier de Georgiana, puis Chez Georgiana et à La Piscine.
Son univers attire rapidement l’attention du Gault & Millau qui, à deux reprises, attribue deux toques à ses établissements et la sélectionne parmi les Jeunes Talents 2015. En 2021, alors qu’elle s’épanouit au piano de ROUGE, elle reçoit, toujours de la part du guide jaune, le prestigieux trophée “Grand de Demain”. En 2023, c’est la consécration : le Guide MICHELIN accorde une étoile à ROUGE.
Georgiana Viou s’est pleinement approprié, depuis son arrivée dans le sud de la France au début des années 2000, les goûts et savoir-faire des cuisines du pourtour méditerranéen. Chez ROUGE, au cœur de Nîmes, les produits du terroir gardois, dénichés auprès de paysans et pêcheurs du cru, sont particulièrement à l’honneur dans des compositions créatives, à la fois raffinées et marquées par des goûts francs.
Georgiana les agrémente souvent des touches béninoises qui, depuis ses débuts, donnent à ses plats une personnalité unique : huile de palme rouge artisanale, afintin ou “moutarde africaine” confectionnée avec des graines de néré fermentées, piment dosé avec subtilité, dja à base de tomate longtemps confite avec des aromates…
Les ingrédients frais arrivent bruts en cuisine pour être transformés sur place dans de multiples cuissons, fermentations, marinades et fumaisons. Pour décupler les saveurs et éviter le gaspillage, les produits sont utilisés en totalité.
Plus prosaïquement, la cuisine de Georgiana chez ROUGE est spacieuse, agréable et fonctionnelle, avec une rue pavée d’un côté et de l’autre une terrasse !
« La virtuose des fourneaux compose des assiettes qui brouillent les lignes et s’affranchissent des frontières. […] Avec une maestria de diplomate, Georgiana réussit à réunir harmonieusement dans ses plats le meilleur du Bénin et du sud de la France. » (Léo Pajon, Jeune Afrique)
Georgiana Viou s’est pleinement approprié, depuis son arrivée dans le sud de la France au début des années 2000, les goûts et savoir-faire des cuisines du pourtour méditerranéen. Chez ROUGE, au cœur de Nîmes, les produits du terroir gardois, dénichés auprès de paysans et pêcheurs du cru, sont particulièrement à l’honneur dans des compositions créatives, à la fois raffinées et marquées par des goûts francs.
Georgiana les agrémente souvent des touches béninoises qui, depuis ses débuts, donnent à ses plats une personnalité unique : huile de palme rouge artisanale, afintin ou « moutarde africaine » confectionnée avec des graines de néré fermentées, piment dosé avec subtilité, dja à base de tomate longtemps confite avec des aromates…
Les ingrédients frais arrivent bruts en cuisine pour être transformés sur place dans de multiples cuissons, fermentations, marinades et fumaisons. Pour décupler les saveurs et éviter le gaspillage, les produits sont utilisés en totalité.
Plus prosaïquement, la cuisine de Georgiana chez ROUGE est spacieuse, agréable et fonctionnelle, avec une rue pavée d’un côté et de l’autre une terrasse !
Georgiana les agrémente souvent des touches béninoises qui, depuis ses débuts, donnent à ses plats une personnalité unique : huile de palme rouge artisanale, afintin ou « moutarde africaine » confectionnée avec des graines de néré fermentées, piment dosé avec subtilité, dja à base de tomate longtemps confite avec des aromates…
« Dans ce lieu aux si bonnes vibrations, à la terrasse intérieure pleine de charme, elle entraîne toute son équipe dans le tempo d’une salsa tourbillonnante », note le Gault & Millau qui a attribué à Georgiana le trophée « Grand de Demain » 2022. Les ingrédients frais arrivent bruts en cuisine pour être transformés sur place dans de multiples cuissons, fermentations, marinades et fumaisons. Pour décupler les saveurs et éviter le gaspillage, les produits sont utilisés en totalité.
Plus prosaïquement, la cuisine de Georgiana chez ROUGE est spacieuse, agréable et fonctionnelle, avec une rue pavée d’un côté et de l’autre une terrasse !
« La virtuose des fourneaux compose des assiettes qui brouillent les lignes et s’affranchissent des frontières. […] Avec une maestria de diplomate, Georgiana réussit à réunir harmonieusement dans ses plats le meilleur du Bénin et du sud de la France. » (Léo Pajon, Jeune Afrique)
Le goût de Cotonou
Dans la famille de Georgiana, à Cotonou, la cuisine était une affaire aussi sérieuse que joyeuse. Désormais installée dans le sud de la France, elle transmet dans cet ouvrage le goût de son enfance, rendant un vibrant hommage à la richesse de la cuisine béninoise avec l’appui des photographies de Maki Manoukian, réalisées dans les marchés de Cotonou, sur la route des pêches qui s’étire de la grande ville aux rivages de Ouidah, ou encore sur les pirogues de la cité lacustre de Ganvié. Une plongée dans un voyage culinaire d’exception, avec près de 70 recettes réalisables ici ou là-bas.
Le goût de Cotonou. Ma cuisine du Bénin, Ducasse Édition, 2021. Textes de Mayalen Zubillaga, photographies de Maki Manoukian.
Ma cuisine de Marseille
Georgiana réinvente dans cet ouvrage la cuisine marseillaise, celle qu’elle connaît le mieux en France. Moderniser des pieds et des paquets, alléger une bouillabaisse, revisiter un aïoli… : rien ne fait peur à la cheffe dont le naturel, la fraîcheur et l’humour sont les marques de fabrique ! Elle propose également des recettes inédites imaginées avec des produits locaux, par exemple la tartine de maquereaux grillés au chalumeau ou les figues flambées au pastis.
Ma cuisine de Marseille, Hervé Chopin Éditions, 2011. .
« Les descendants des esclaves noirs américains ont appelé soul food – nourriture de l’âme – la cuisine du sud des États-Unis, mais il s’agit d’une émotion aussi universelle qu’irréductible : c’est le sentiment à la fois nostalgique et velouté de l’exil, y compris quand celui-ci est intérieur. » (Le goût de Cotonou, 2021)
En 2010, alors que Georgiana était dans une démarche de reconversion pour passer de la communication à la cuisine, elle se retrouvait en finale de la première saison de MasterChef. Un passage remarqué, qui lui permettait de gagner en confiance et d’accélérer le mouvement vers l’un de ses rêves : devenir cheffe. Douze ans plus tard, elle est de retour dans l’émission avec un bonheur non dissimulé, mais cette fois en tant que jurée aux côtés de Yves Camdeborde et Thierry Marx.
En 2010, alors que Georgiana était dans une démarche de reconversion pour passer de la communication à la cuisine, elle se retrouvait en finale de la première saison de MasterChef. Un passage remarqué, qui lui permettait de gagner en confiance et d’accélérer le mouvement vers l’un de ses rêves : devenir cheffe. Douze ans plus tard, elle est de retour dans l’émission avec un bonheur non dissimulé, mais cette fois en tant que jurée aux côtés de Yves Camdeborde et Thierry Marx.
Les équipes du Gault & Millau ont été les premières à s’éprendre de la cuisine et de la personnalité solaire de Georgiana, élue « Jeune Talent » dès 2015. Le guide jaune a attribué deux toques à deux de ses restaurants marseillais et, à l’automne 2021, lui a offert la plus belle récompense de sa carrière à ce jour : « Grand de Demain » 2022.